
Une étude de l’Insee révèle qu’entre 2015 et 2017, selon le BIT (Bureau International du Travail), 134 000 personnes de 15 à 64 ans du Grand Est souhaitent travailler mais ne sont pas comptabilisées comme chômeuses car elles ne recherchent pas activement d’emploi ou ne sont pas disponibles rapidement pour travailler. Par ailleurs, 135 000 actifs occupés sont en sous-emploi : ils travaillent à temps partiel et souhaiteraient travailler davantage, ou travaillent moins que d’habitude en raison de chômage partiel ou technique. Au total, ces situations à la frontière du chômage concernent autant de personnes que le chômage lui-même. Les jeunes, les femmes et les moins diplômés étant les plus touchés.