
Le recul des effectifs d’élèves suivrait une période de hausse modérée jusqu’en 2018 (+ 1 % par rapport à 2013). En effet, la fécondité des femmes françaises a progressé quasi continûment jusqu’en 2010 avant de décroître, engendrant un plus grand nombre de naissances à partir de 2002 avec un pic en 2010. La part des enfants ayant déménagé par la suite restant stable, les arrivées de ces générations d’enfants ont mécaniquement augmenté dans la moitié des régions, dont le Grand Est. Le nombre d’élèves en élémentaire atteindrait ainsi son maximum en 2017 (+ 2 % par rapport à 2013), celui des collégiens en 2022 (+ 1%) et celui des lycéens vers 2026 (+ 5 %). Il diminuerait de 2018 à 2040, avant de remonter légèrement entre 2040 et 2050. Cet accroissement suivrait de quelques années celui du nombre de femmes de 25 à 30 ans, âges auxquels la maternité est la plus fréquente. La baisse serait atténuée par les arrivées de familles avec enfants, plus nombreuses que les départs.