
L’activité économique repart depuis la fin du confinement, restant toutefois en septembre 4 % inférieure à son niveau d’avant-crise. Les services principalement non marchands, par leur poids important dans l’activité économique, sont les contributeurs majeurs au ralentissement. Au 2e trimestre, l’activité se replie aussi dans tous les pays transfrontaliers du Grand Est. Les effets de la crise sur l’emploi se font encore sentir au 2e trimestre, mais moins que sur la période précédente, et de façon moins forte qu’au niveau national. À l’inverse, l’intérim rebondit rapidement. Les arrêts de travail ont retrouvé leur niveau d’avant-confinement, mais la part des salariés en activité partielle reste supérieure à celle de fin 2019. Le nombre de demandeurs d’emplois - notamment ceux de catégorie A - augmente. Les créations d’entreprises se contractent à nouveau ce trimestre, mais sont néanmoins plus soutenues que l’année précédente, certainement sous l’effet d’un « rattrapage » post-confinement. L’aide aux entreprises lors de la crise sanitaire a pu contribuer à limiter les défaillances au 2e trimestre.