
Cinq années de mobilisation des élus et acteurs locaux pour la protection de la biodiversité et des paysages du sud-mosellan ont permis mercredi au dossier de "réserve de biosphère" défendu par le Pays de Sarrebourg d’être accepté par l'Unesco, comme 21 autres dossiers. Nichée entre les Ardennes et les Vosges, cette réserve de biosphère rurale de 139 257 hectares et 138 communes, où vivent 76 609 personnes, englobe la partie française des pentes montagneuses fertiles et des plaines dégagées de la vallée de la Moselle, qui s’est développée pour former un paysage culturel marqué par l’élevage bovin et ovin. Les forêts couvrent environ la moitié de cette réserve, et les zones humides de l’ouest sont jalonnées de nombreux étangs formés au fil des siècles pour drainer les pâturages et servir de retenues, notamment pour la pisciculture, dans une région connue sous le nom de pays des étangs. Avec cette reconnaissance, la Moselle sud se fixe plusieurs objectifs pour ces 10 prochaines années parmi lesquels notamment la conservation des écosystèmes, le développement économique et social respectant la nature, la culture locale et la recherche scientifique et l'éducation au public.